Numéro |
Matériaux & Techniques
Volume 108, Numéro 5-6, 2020
Materials and Society: transitions in society, materials and energy
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Numéro d'article | 503 | |
Nombre de pages | 10 | |
Section | Environnement - recyclage / Environment - recycling | |
DOI | https://doi.org/10.1051/mattech/2021004 | |
Publié en ligne | 26 avril 2021 |
Regular Article
MFA vs. LCA, particularly as environment management methods in industry: an opinion
Comparaison de l’ACV et de l’AFM, particulièrement en tant qu’outils de gestion de l’environnement dans l’industrie : le point de vue de l’auteur
IF Steelman,
Semécourt, France
* e-mail: jean-pierre.birat@ifsteelman.eu
Received:
27
September
2020
Accepted:
6
January
2021
MFA was born in the 1980s, independently, in various laboratories around the world. On the one hand, Industry was trying then to put numbers on its circular economy practices, while, on the other, Academia endeavored to construct a metaphor of natural ecology (BioGeoChemical Cycles [BGCC]) or of the metabolism of ecosystems to describe the activities of the anthroposphere, especially its material and the energy flows (and stocks). This article briefly reviews the early efforts of Usinor (now ArcelorMittal) in this area, in the framework of a program called “The Cycle of Iron” and points out what it was trying to achieve: basically, analyze and evaluate a true recycling rate (RR) of steel. MFA turned out to be potentially a more powerful tool than ad hoc models of materials circularity too and Industry left the leadership to academic groups to flesh out the new methodology to confront such difficult questions as the evaluation of a RR. Then the article conducts a kind of methodological and epistemological audit of the present status of MFA, positioning it in the wide framework of descriptions of material flows in space and time, and thus picturing it as a competing methodology to LCA. While the former is macro-scale, synchronic, broadly economy-oriented, the latter is micro-scale, diachronic, product and value chain-oriented, while both “report” to different communities, the Industrial Ecology community and the LCA community respectively, and more. Both schools of thoughts have been attending SAM conferences regularly, where they have been reporting their continuous search for new developments and their search for a better sustainability assessment of materials, products, industrial systems and economic activities of all kinds. The various contributions over the first 12 SAM events are analyzed. Finally, MFA and LCA are compared, feature by feature, in terms of the communities they serve and of their strengths and weaknesses. Unsurprisingly, the conclusion is that they are more complementary than competing with each other.
Résumé
L’AFM est né au cours des années 1980, simultanément dans différents laboratoires dans le monde. D’un côté, l’industrie essayait de quantifier sa pratique de l’économie circulaire, alors que le monde universitaire s’était attelé à la construction d’une métaphore de l’écologie naturelle (cycles bio-géo-chimiques) ou du métabolisme des écosystèmes pour décrire les activités de l’anthroposphère, particulièrement en ce qui concerne les flux (et les stocks) de matériaux et d’énergie. Cet article rappelle les tentatives pionnières d’Usinor (maintenant ArcelorMittal) dans ce domaine, organisées dans le cadre d’un programme appelé le « Cycle du fer » et en identifie les objectifs : analyser et évaluer un taux de recyclage « vrai » des aciers. L’AFM s’est révélée potentiellement plus puissante que des modèles ad hoc de circularité. L’industrie a donc laissé le leadership aux groupes universitaires pour développer la nouvelle méthodologie avant de traiter de front la question d’évaluer un taux de recyclage. L’article conduit ensuite une sorte d’audit méthodologique et épistémologique sur le statut actuel de l’AFM, en le positionnant dans le contexte large de la description des flux de matière d’espace et de temps et en la décrivant comme une approche en concurrence avec l’ACV. Alors que l’AFM fonctionne à l’échelle macroscopique, est synchronique et orientée sur l’ensemble de l’économie, l’ACV fonctionne à l’échelle microscopique, est diachronique et orientée sur le cycle de vie et la chaine de valeur : les deux approches s’inscrivent dans deux communautés, respectivement celle de l‘écologie industrie et celle de l’ACV. Les deux écoles de pensées fréquentent assidûment les conférences SAM, où elles présentent leur recherche continue de nouvelles approches pour mieux évaluer le caractère durable des matériaux, des produits, des systèmes industriels et de toutes sortes d’activités économiques. Les contributions aux 12 premières conférences annuelles successives y sont analysées. Enfin, on compare, point par point, l’AFM et l’ACV du point de vue des communautés qu’elles servent, de leurs forces et de leurs faiblesses. Sans surprise, la conclusion est que les méthodes sont complémentaires plus qu’elles ne sont concurrentes.
Key words: LCA / MFA / management tool / industry / materials
Mots clés : ACV / AFM / outil de pilotage / industrie / matériaux
© SCF, 2021
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