Numéro |
Matériaux & Techniques
Volume 72, Numéro 6-7, 1984
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Page(s) | 239 - 246 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/mattech/198472060239 | |
Publié en ligne | 19 avril 2017 |
Les applications aéronautiques du collage
Direction de la qualité
Société Nationale Industrielle Aérospatiale
Si des gravures découvertes à Louxor prouvent que les Egyptiens pratiquaient, il y a près de 3 500 ans, la technique du collage du bois en utilisant la gomme arabique et d'autres résines d'origine végétale, on peut admettre que la première vocation aéronautique du collage apparaît dans la mythologie grecque. Rappelons-nous, en effet, l'aventure de Icare et de son père Dédale qui, pour s'échapper du Labyrinthe dans lequel ils étaient emprisonnés, se collèrent des ailes avec de la cire.
Mais il faudra attendre pratiquement le début du 20e siècle pour voir apparaître les colles sur les premiers aéroplanes. Les structures rigides d'avions sont alors réalisées par empilage de lamelles de bois collées (semelles de longerons, âme en contreplaqué, pales d'hélices, etc.).
C'est seulement depuis quelques décennies que les colles naturelles ont été diversifiées et que les adhésifs synthétiques se sont multipliés. Le développement réel de ces produits date de la seconde guerre mondiale grâce aux progrès acquis dans la chimie des matières plastiques et en particulier dans le domaine des résines thermodurcissables, phénoliques puis époxydes.
© SIRPE 1984
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