Numéro |
Matériaux & Techniques
Volume 53, Numéro 6, 1970
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Page(s) | 164 - 169 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/mattech/197053060164 | |
Publié en ligne | 12 juillet 2017 |
Une nouvelle famille d'aciers inoxydables
Ingénieur au Centre de Recherches métallurgiques d'Ugine Kuhlmann
De nombreuses applications des aciers inoxydables exigent à la fois une bonne résistance aux diverses formes de corrosion, une bonne aptitude au soudage et me ductilité suffisante du cordon de soudure. La première condition de résistance à la corrosion impose pratiquement une teneur en chrome supérieure à 16 % et l'utilisateur a, d’une manière générale, le choix entre trois groupes d’aciers inoxydables dont il est intéressant de rappeler les avantages et inconvénients respectifs :
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Aciers inoxydables ferritiques. — Ces aciers présentent l’avantage d’être aisément transformables en tôles ou en fils, de résister à la corrosion sous tension en solution chlorurée et de conserver un prix modéré, et l’inconvénient d’être fragiles après soudage et d’avoir une résistance à la corrosion parfois insuffisante.
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Aciers inoxydables austénitiques. — Ils dérivent de la catégorie précédente par une addition de nickel. Ils présentent l’avantage d’avoir une bonne soudabilité et me bonne résistance à la corrosion, et l'inconvénient d’entraîner une forte augmentation du prix de l’alliage en raison de l’addition de nickel, et de manifester une susceptibilité particulière à la corrosion sous tension qui limite leur emploi pour certaines applications.
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Aciers inoxydables austéno-ferritiques. — L'analyse de ces aciers est choisie de manière à réaliser une structure mixte : austénite + ferrite, à l’état d’emploi. Ils présentent l’avantage d’avoir une soudabilité et me résistance à la corrosion sous tension améliorées par rapport aux aciers ferritiques et austénitiques, et l'inconvénient de poser des problèmes de laminage à chaud et de conserver un prix élevé en raison de leur composition et de leurs difficultés de fabrication.
Les considérations qui viennent d’être exposées nous ont amenés à examiner plus avant le mécanisme de la fragilité des soudures des aciers ferritiques qui constitue une de leurs principales limitations et à définir me nouvelle famille d’aciers inoxydables.
© SIRPE 1970
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